Santé nature ?

Une
association pour aller vers une vie saine, un esprit clair, une joie créatrice... et une santé naturelle !
L'animatrice principale, votre interlocutrice, Martine Calvet, est Naturopathe - Réflexologue et Relaxologue.

vendredi 6 juillet 2012

Le jeûne, nouvelle thérapie ?

On en parle de plus en plus... vous êtes tentés, mais comment le mettre en place ?
Mon avis de Naturopathe :
Je trouve cette pratique très intéressante physiologiquement et idéologiquement, je la conseille. 
Cependant, pour avoir une bonne première expérience du jeûne, je conseille de pratiquer accompagné par un spécialiste de la santé et encore mieux en groupe, pour la motivation, les échanges, les explications et surtout le soutien, aussi bien thérapeutique qu'émotionnel.
Personnellement je préconise pour commencer :  la mono-diète, ce qui est une certaine forme de jeûne, car pendant une période déterminée on ne consomme qu'un seul aliment et de l'eau ou des tisanes. La mono-diète permet de façon plus douce de se mettre dans un état d'esprit de jeûne, de l'appréhender, de le vivre, d'en profiter et d'envisager par la suite de vrais jeûnes. Voir article la Cure de Raisin.
Un jeûne ou une mono-diète bien menée ne peut être que favorable ; j'entends trop souvent raconter des essais ratés et décourageants par manque de soutien... alors qu'il y a tellement de joie à gagner !

Extrait de l'écrit de PAUL DEGRYSE dans Néosanté :
"Retrouver son énergie, rajeunir et guérir par la sobriété alimentaire et le jeûne"
90 % des maladies actuellement constatées en Occident sont des maladies de civilisation, autrement dit directement liées à notre mode de vie, en particulier à notre alimentation et surtout à l’excès de nourriture.
Par cela, les milliards de cellules qui constituent nos tissus sont étouffées par des excès de sucres, de graisses et de protéines, et ne sont pas dans les bonnes conditions pour se reproduire ; ceci entraîne un affaiblissement général de la personne, des maladies... et un vieillissement prématuré, et ce, malgré le soutien de notre Médecine conventionnelle.
Comme le corps et l’esprit sont étroitement interdépendants, cette dégradation physique s’accompagne d’altérations psychologiques et de désordres émotionnels pour lesquels, bien souvent, la compensation est... alimentaire.
Indépendamment d’une orientation alimentaire plus saine et exempte de produits chimiques (voir article de mars : Manger sain, c'est pas plus cher !), deux pratiques sont essentielles :
manger consciemment : c’est-à-dire lentement, en mâchant, en insalivant et en accordant toute son attention aux saveurs et parfums des aliments. Le système digestif peut ainsi bien digérer, séparer les aliments en micro-nutriments avec un minimum de déchets et un minimum de fatigue et d’usure. C'est vraiment une façon d'éviter des maladies ou de les faire disparaître, et aussi de restaurer notre vitalité !
Le jeûne :
il y a plusieurs façons de jeûner. Nous décrirons ici les deux plus connues: le jeûne de 4 à 6 jours et le jeûne hebdomadaire, celui-ci pouvant être mené toute l’année.
Pourquoi jeûner ? Pour mettre l’organisme au repos. Tout ce qui existe dans l’univers est binaire et rythmé, c’est le fonctionnement même de l’énergie.
Quand vous jeûnez, vous reposez votre système digestif, vous en relancez la vitalité, tout comme vous relancez la vitalité de votre corps en dormant 8 heures. Le mot « déjeuner » inclut d’ailleurs cette idée car il veut dire : « arrêter de jeûner ». En jeûnant régulièrement, vous favorisez une circulation de l’énergie beaucoup plus fluide dans tous les organes, dans le cerveau et dans les glandes nobles du corps, vous éprouvez une sensation très concrète de rajeunissement et de légèreté , ce qui a évidemment une grande influence sur la morosité, le stress chronique... C'est un chemin vers une recherche du bonheur.
Comment jeûner ?
Concernant le jeûne hebdomadaire d’une journée, il n’y a pas de précaution particulière à prendre au préalable, simplement de boire un à deux litres d’eau de bonne qualité dans la journée de jeûne. Il semble plus facile et agréable de commencer ce jeûne en supprimant le repas du soir et en remangeant le soir suivant, ainsi trois repas sont passés et l’organisme a pu se reposer. Il vaut mieux ne pas gloutonner à la reprise alimentaire. Il est essentiel de se sentir joyeux et non plaintif et malheureux, car dans ce cas, d’une part le jeûne est plus difficile, ce n’est pas une punition mais un bien que l’on se fait et d’autre part, il est beaucoup moins efficace. Le cœur et l’esprit doivent accompagner le corps.
On peut avoir une haleine un peu forte, c’est normal, le corps manifestant le nettoyage et un peu d’acidose surtout si l’organisme est encrassé depuis de longues années. Si l’on veut, mais ce n’est pas indispensable bien que cela rende le jeûne encore plus efficace, on peut se faire un lavement intestinal un peu avant de le commencer, chez soi en utilisant un boc acheté en pharmacie, avec une eau chauffée à la température du corps. Bien que, surtout au cours des premiers jeûnes hebdomadaires, vous allez peut-être vous sentir un petit peu faible, vous pouvez aller travailler sauf si vous êtes de constitution très fragile, auquel cas vous pouvez rester chez vous sans toutefois vous aliter car le jeûne est plus efficace s’il y a une activité musculaire même modérée et une circulation du sang correspondante. Profitez de la reprise alimentaire pour manger très attentivement et en appréciant ce qu’est le fait de manger avec une vraie faim, un privilège rare dans notre société de surabondance où rares sont les personnes qui ne mangent que quand elles ont une vraie faim, celle que l’on qualifie de « cellulaire ».
Pour le jeûne plus long (de 4 à 6 jours), l’idéal c’est de diminuer un petit peu la quantité de nourriture des deux jours ou du jour précédent le début de celui-ci. C’est un jeûne que l’on peut faire deux fois par an, voire quatre fois, pour se régénérer et retrouver sa vitalité ou encore pour guérir une petite maladie, la guérison de maladies plus graves nécessitant un calendrier de jeûnes et un suivi médical ou spécialisé. Ici encore, il n’y a pas de précautions spéciales à prendre, sauf qu’il est conseillé de se faire un à deux lavements intestinaux pendant le jeûne, le premier dès le premier jour, le second en milieu de jeûne, il est important de boire abondamment, de l’eau pure et des tisanes douces non sucrées. Les personnes physiquement fragiles doivent surveiller leur tension et ne pas mener une activité habituelle mais les personnes en assez bonne santé peuvent mener une activité normale qui sera un peu ralentie, ce qui est normal.
Pour la reprise alimentaire, il faut reprendre très progressivement, un petit peu de fruits au premier repas, un peu plus au second, quelques légumes et un tout petit peu de riz au troisième puis augmenter progressivement jusqu’à reprendre une alimentation normale à partir du 4ème jour. Il est essentiel d’en profiter pour se mettre à manger consciemment, en se consacrant uniquement à apprécier, savourer, mâcher en purée et sans se presser et aussi pour manger deux repas par jour, à la rigueur un peu de fruits le matin.

Maîtriser sa relation avec l’aliment est un acte très puissant, quand on réussit cette maîtrise, toutes les autres maîtrises de soi sont beaucoup plus faciles.

2 commentaires:

  1. Vraiment, le jeûne ***nouvelle*** thérapie ? J'ai du mal à le croire, jamais je n'avalerai (!) ça !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh... si tu regardais la télé, tu comprendrais ! Fin mars dernier, Arte a diffusé un reportage dont tout le monde parle et qui s'appelle ; "Le jeûne, nouvelle thérapie"... de ma part, c'est un clin d'œil !
      Bien-sûr que le jeûne est une thérapie qui existe depuis la nuit des temps, d'ailleurs même les animaux le pratiquent instinctivement.
      Mais... tu as raison, il faut toujours faire attention à ce qu'on avale !

      Supprimer