On sait aujourd’hui que des processus chimiques très divers
jouent un rôle dans le développement
de nombreuses maladies,
dont le cancer, mais aussi influencent le comportement, le
vieillissement ou la longévité des individus.
Des scientifiques de plus en plus nombreux se questionnent à
propos d'Epigénétique. Ce mot, forgé par le biologiste britannique
Conrad Waddington dans les années 1940, signifie "au-dessus de
la génétique" : au cours du développement utérin, puis de la
vie, certains gènes s’expriment et d’autres non, nous
n'aborderons pas ici les mécanismes impliqués, mais il est reconnu
qu'ils sont influencés par l’environnement, notamment
l’alimentation ou l’exposition à des polluants chimiques, et ce,
dès le stade fœtal.Geneviève Almouzni, a étudié des cas de malnutrition de la mère par exemple, et bien que ça ne soit encore solidement démontré, ils pourraient déclancher une plus grande susceptibilité à des pathologies chez l'enfant, le diabète par exemple.
Des études récentes menées sur les
végétaux ou les animaux suggèrent que certaines modifications
épigénétiques acquises au cours de l’existence
pourraient se transmettre aux descendants. De
nouvelles espèces pourraient donc se créer de manière "non
génétique". La théorie de l’évolution nous a pourtant
appris que les espèces apparaissaient par mutation génétique
et sélection naturelle. Faut-il la remettre en cause ? «
Non ! affirme Geneviève Almouzni. Génétique et
épigénétique interagissent. Tout l’enjeu aujourd’hui est de
savoir comment.»
Pour le cancérologue Zdenko Herceg, du Centre international de
recherche sur le cancer (Lyon), « des changements épigénétiques
et des mutations génétiques sont présentes dans tous les types de
cancers, mais leurs interactions sont si complexes qu’il est
difficile de connaître les évènements initiaux ».Autant dire que l’épigénétique, domaine de recherche en pleine expansion depuis quelques années, est un des enjeux scientifiques et médicaux majeur de notre époque.
L'immunologiste Jean-Clause Ameisen ("Sur les épaules de Darwin") d'après une étude sur les abeilles, rappelle que selon la nourriture, ce ne sont pas les mêmes gènes qui s'activent : un oeuf d'abeille devient reine ou petite ouvrière !
Dean Ornish : clinicien américain a ouvert un centre de traitement où il est proposé aux malades un changement complet de mode de vie : alimentation, exercice physique, coaching...
Une des déduction dans l'article bien documenté, du dernier magazine Clés : Pour prolonger l'espérance de vie, vous pouvez donc soit directement manipuler l'ADN, soit changer de régime alimentaire... En quelque sorte, NOUS pouvons manipuler nos gènes et agir sur notre santé... le plus frappant est qu'il suffit de quelques semaines pour que ces variations opèrent ! (observé scientifiquement sur la longueur des télomères)
Là se trouve sans nul doute bien des secrets du bon fonctionnement de nos cellules mais aussi de nos maladies.
Frédéric Saldman assure : Toute mort avant 120 ans est prématurée ! dans son best-seller : "Le meilleur médicament, c'est vous"
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