" - Jacques, mon Jacques, sens-tu
le printemps? Es-tu printemps ?
Mon Dieu, mais que savais-je du
printemps, de la résurrection ? Rien, absolument rien !
N'étais-je pas seulement en train
d'émerger de mon terrible hiver ?
Devant l'étendue soudaine de mon ignorance, je fus traversé tour à tour par la colère, le dépit, la haine, la miséricorde.
Devant l'étendue soudaine de mon ignorance, je fus traversé tour à tour par la colère, le dépit, la haine, la miséricorde.
– César, pitié ! Pitié, je....je ne
sais pas répondre à tes questions !
Et puis je serai tellement prétentieux si ......
Et puis je serai tellement prétentieux si ......
Une voix de tonnerre se leva soudain
dans la forêt....
- Prétentieux ! .....Prétentieux
!.....quelle horreur ! Quel terrible mot ! hurla-t-il.
Honte à toi, d'ignorer encore ta
résurrection possible.
Honte à toi, de priver l'humanité de
son printemps.
– Mais César, je..
– A-t-on déjà vu un arbre, un seul,
refuser le printemps ?
Quel arbre dans cette forêt refuse le
printemps ?
A-t-on déjà vu cela ?
– non....mais...
– Pourtant, l'homme hésite. Il a peur d'être prétentieux.
Mais pour qui se prend-il ?...
Partout l'obscurité se transforme en
lumière.
Partout la résurrection naturelle est
à l'oeuvre.
Partout TU profites de la résurrection.
Mais l'homme ignore la sienne !
Ah ! l'indignité sacrée,
L'immonde paresse... que de finir TRAITRE DU PRINTEMPS.
L'immonde paresse... que de finir TRAITRE DU PRINTEMPS.
...............................
La bonne santé à dimension humaine
c'est:
ETRE CONSCIENT JUSQU'A EN RESSUSCITER.
ETRE CONSCIENT JUSQU'A EN RESSUSCITER.
Non pas seulement sentir le printemps,
MAIS ETRE LE PRINTEMPS,
sans aucune prétention...."
(extrait du livre "César
l'enchanteur" de Bernard Montaud.)
Bonne lecture...!
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