La digestion, un mécanisme bien huilé... L’intestin grêle est la plus grande surface d’absorption des nutriments. Le filtre de ses parois ne laisse pénétrer que l’essentiel. Les bactéries et levures y sont réparties de façon stratifiée dans une merveilleuse symbiose.
Il existe 450 espèces de bactéries et de levures (champignons). Ces microbes vivent en harmonie avec l’organisme : nous leur apportons des nutriments et en échange, ils effectuent des tâches indispensables comme la digestion de la cellulose,des protéines, des graisses... la sécrétion de certaines vitamines (B12), enzymes, etc...
Notre santé repose en grande partie sur le bon fonctionnement de l’intestin régi par une synergie entre les bactéries et les levures qui le peuplent. Quand cet ensemble se détraque, c’est la DYSBIOSE : la rupture de ce fragile équilibre.
Les causes peuvent être internes (stress), ou externes (prise d’antibiotique, etc).
Des fragments alimentaires et bactériens traversent alors la muqueuse et encrassent l’organisme. Tout dysfonctionnement local a des répercussions sur l’ensemble du corps : fatigue, inflammation chronique, infections diverses (buccogingivale, ORL et pulmonaire, génito-urinaire), allergies, dépression, insomnies, prise de poids. Dans le pire des cas, la dysbiose entraîne une hyperactivité du système immunitaire à l’origine de maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante ou les thyroïdites.
La dysbiose engendre un déséquilibre de la flore du côlon. Cette maladie, appelée « syndrome du côlon irritable », se caractérise par une alternance de diarrhées et de constipations avec des sensations douloureuses et des malaises. Mais le déséquilibre de la flore est autrement redoutable. La présence excessive de certaines bactéries empêche le foie d’éliminer les toxines qui sont alors réabsorbées dans l’organisme. Ce phénomène est un facteur important d’aggravation des pathologies, notamment dans les cas de cancers hormono-dépendants.
La dysbiose simple, due à l’infiltration de bactéries, peut entraîner une dysbiose mixte : quand notre immunité est affectée, les levures prolifèrent et créent une rupture des systèmes de jonction de la muqueuse. Le filtre devient une vraie passoire qui laisse pénétrer les toxines. Le foie est débordé et ne peut plus remplir sa fonction d’épuration. Les levures deviennent alors de véritables parasites qui vont modifier le comportement de l’individu en l’obligeant à consommer les aliments qu’elles affectionnent comme le sucre ou l’alcool. De nombreux obèses et alcooliques changent de comportement alimentaire après le traitement de leur dysbiose.
Conseils...
Pour avoir un effet positif sur la DYSBIOSE que nous sommes très nombreux à cultiver avec nos habitudes d'alimentation moderne ou/et trop abondante et surtout nos aliments mal associés + pour la plupart les médicaments, nous devons restaurer notre muqueuse digestive (probiotiques...) et l'assainir (charbon actif, chlorophylle, propolis, huiles essentielles, etc...).
En parallèle, il y a des adaptations à installer dans nos habitudes de vie : alimentation, gestion du stress... Demandez conseil à votre Naturopathe !
En parallèle, il y a des adaptations à installer dans nos habitudes de vie : alimentation, gestion du stress... Demandez conseil à votre Naturopathe !
PS : Attention à l'auto-médication « supermarché » qui vous fait dépenser plus pour une moindre efficacité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire